[SENOLOGIE] PRINCESSE (PRONOSTIC DE L’INFLAMMATION DANS LES CANCERS DU SEIN TRIPLE NÉGATIFS)
Les cancers du sein triple négatifs sont des cancers agressifs pour lesquels une meilleure connaissance de leur environnement immunitaire, après chimiothérapie néoadjuvante, est nécessaire pour adapter au mieux les traitements.
Le projet PRINCESSE vise à étudier cet environnement immunitaire sur le plan transcriptomique, grâce à la technologie Nanostring™ dans les cancers du sein triple négatifs chimiorésistants.
Cette étude est menée par le Groupe Sein et le Département de Biopathologie de l’Institut Bergonié, en collaboration avec la plateforme PARS-immunologie du CHU de Bordeaux.
Ce projet bénéficie du soutien et du financement par le Comité Prévention et Dépistage des Cancers (Challenge du Ruban Rose).
Formations et expertises dans la recherche
[GYNÉCOLOGIE] LES AVANCÉES EN CANCÉROLOGIE GYNÉCOLOGIQUE
Le groupe gynécologie s’est agrandi avec l’arrivée d’un deuxième chirurgien, le Dr Guillaume BABIN, bienvenu dans le cadre de l’ouverture du Pôle Josy Reiffers ou PJR dévolu aux activités chirurgicales.
Le plateau technique du PJR permet le développement de la chirurgie par laparoscopie avec des systèmes vidéos intégrant vision tridimensionnelle et 4K, la détection du ganglion sentinelle, le recours à l’échographie peropératoire, l’irradiation per opératoire et le développement de traitements intra péritonéaux comme la CHIP (Chimiothérapie intra péritonéale avec hyperthermie) et bientôt la PIPAC (chimiothérapie en aérosol).
Conjointement, la possibilité d’accès à l’IRM 3T a permis d’optimiser l’accès à l’évaluation de l’abdomen et du pelvis.
L’Institut Bergonié, depuis maintenant trois ans, organise, en partenariat avec l’association de patientes IMAGYN, une conférence au cours de Septembre Turquoise, mois dévolu aux tumeurs gynécologiques. Elle a eu pour thème cette année le dépistage et la prise en charge du cancer du col.
Enfin, nous avons inauguré en novembre, un nouveau moment de rencontre pour les professionnels et acteurs en santé, en collaboration avec le groupe sein, avec l’objectif de présenter les points marquants de l’année passée susceptibles de modifier la pratique quotidienne. Cette manifestation a rencontré un vif succès et il est envisagé de la renouveler.
[UROLOGIE] INNOVATION DIAGNOSTIQUE EN IMAGERIE MOLÉCULAIRE TEP GALLIUM-68
L’Institut Bergonié a débuté une nouvelle activité diagnostique d’imagerie moléculaire de TEP gallium-68 grâce aux traceurs TEP marqués au gallium-68, nouveaux radiopharmaceutiques dont la synthèse est réalisée dans la radiopharmacie. Le 68Ga-DOTATOC est le premier traceur au gallium-68 à avoir reçu l’Autorisation de Mise sur le Marché.
Il est utilisé pour localiser les tumeurs primitives et leurs métastases chez des adultes atteints de tumeurs neuroendocrines gastro-entéropancréatiques. Le TEP 68Ga-PSMA-11 permet d’identifier les zones de rechutes de cancer de prostate et a pu être mis en place pour la recherche clinique en 2019, et pour la routine clinique en 2020.
Cet examen est indiqué dans le cas de la rechute biologique, après traitement par chirurgie ou radiothérapie. La mise en place de cet examen nécessite un équipement spécifique et implique une chaîne de plusieurs professionnels.
Ces mises en place permettent à l’Institut d’être opérationnel pour des essais de « théranostique » (contraction de thérapie et diagnostique). Cette approche combine la cartographie des cellules cancéreuses à leur ciblage pour traitement (Radiothérapie Interne Vectorisée).