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Félicitations aux équipes de recherche de l’Institut Bergonié pour la publication des résultats de leur étude en couverture du dernier numéro Nature cancer.

Cette étude a permis l’identification d’un nouveau biomarqueur prédictif de réponse à l’immunothérapie. Elle est basée sur l’analyse de plus de 600 échantillons issus de patients inclus dans les études BIP de l’Institut Bergonié et MATCHR de l’Institut Gustave Roussy.

L’immunothérapie représente l’avancée scientifique la plus significative de la dernière décennie dans la lutte contre le cancer. 

Cette nouvelle stratégie thérapeutique vise à utiliser le système immunitaire du patient, plus précisément les cellules immunitaires endogènes, qui possèdent des mécanismes de reconnaissance et d’attaque des cellules tumorales.

Suite à l’efficacité de l’anticorps anti-CTLA-4 (cytotoxic T-lymphocyte antigen 4), Ipilimumab, puis à celle de l’anticorps anti-PD-1 (anti-Programmed cell death 1), nivolumab, dans le traitement du mélanome en 2011 et 2014, l’intérêt de l’immunothérapie s’est étendu à la majorité des cancers.

Malgré son efficacité, cette thérapie est associée à trois problèmes majeurs :

  • Le taux de réponse global d’environ 30% : la plupart des patients ne répondent pas à ces traitements.
  • Les effets secondaires. Les plus fréquents étant : des manifestations cutanées, des troubles gastro-intestinaux, des hépatites auto-immunes ou des troubles endocriniens.
  • Le coût très élevé de cette thérapie. Celui-ci étant expliqué par sa complexité et la nécessité de l’adapter à chaque patient.

Pour éviter d’administrer un traitement inefficace, inducteur d’effets indésirables et coûteux il est donc important de pouvoir identifier des biomarqueurs prédictifs, qui vont ensuite permettre de mieux sélectionner les patients qui pourront bénéficier de cette innovation thérapeutique majeure.

Cette étude a mis en évidence que la présence de certains agrégats de cellules immunitaires impliquant les lymphocytes B appelées structures lymphoïdes tertiaires, va permettre de prédire l’efficacité de l’immunothérapie chez les patients.

Ces résultats ouvrent la voie à la mise en place d’une immunothérapie de précision pour le traitement des patients.

Pour en savoir plus, veuillez cliquer ici.